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LE TARTUFFE         de  Molière 

Théâtre de Paris

2012

Nous avons tous souffert d’hypocrisie, de trahison en amitié, mais rien ne nous fait plus sourire que cette distance que crée le poète comique, d’où nous observons le drame, hors d’atteinte des coups qu’on nous porte.
« […] nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d’une sérieuse morale son moins puissants, le plus souvent, que ceux de la satire […]. C’est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions ; mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien être méchant ; mais on ne veut point être ridicule. » Molière, préface du Tartuffe.
Nous constatons les progrès de l’imposteur aux dépens de sa dupe, les dangers auxquels ce dernier expose sa famille, et sous le trait de la comédie, nous rions de nos maux les plus inavouables. Molière parvient à exciter notre raison critique, il veut nous rallier à sa cause, la comédie devient l’arme de son engagement.

 

Avec : 

Claude Brasseur, Patrick Chesnais, Chantal Neuwirth, Guillaume Bienvenu, Emilie Chesnais, Jacqueline Danno, Arnaud Denis, Roman Jean-Elie,

Alice de La Baume, Beata Nilska, Marcel Philippot, Julien Rochefort


Décor : Nicolas Sire                            Lumières : André Diot

Costumes : Marion Bierry et Virginie Houdinière  

Assistant à la mise en scène : Denis Lemaître

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